Valerio Adami, Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Gilles Charles Roger Bec, Claude Bellegarde, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Émile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, François Despatin & Christian Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Noël Dolla, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erró, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Hans Hartung, Jean Hélion, Pontus Hultén, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Michèle Katz, Ladislas Kijno, Jiří Kolář, François Kollar, Jacqueline Lamba, René Laubiès, Philippe Lepeut, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Marino di Teana, Jean Messagier, Henri Michaux, Bernard Moninot Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, Clovis Prévost, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Antonio Recalcati, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Antonio Seguí, Jean-Claude Silbermann, Jesús Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Veit Stratmann, Takis, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Vladimir Veličković, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss.
Une histoire de l’art contemporain en France , 1950-1990 et un peu au-delà
Cette nouvelle exposition de la collection propose, selon une unité de temps et de lieu, une sorte d’histoire de l’art contemporain en France. Entre la première œuvre de ce parcours et la dernière, « L’œil vérité » éclaire la distinction entre art moderne et contemporain et ses ambivalences, celle-ci ne s’est pas faite immédiatement contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l’art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945.
Cette nouvelle présentation est aussi le récit d’une distinction et d’une construction critique et historienne. Il s’avère qu’en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain, certes ils sont contestables et parfois presque interchangeables, ils ont toutefois le mérite d’établir des repères. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis.
« L’œil vérité » est aussi l’occasion de revoir ou de découvrir des œuvres de la collection qui, pour la plupart, n’avaient pas été montrées depuis l’ouverture du musée en 2005.
Commissaire : Nicolas Surlapierre
"L’œil vérité - Le musée au second degré", entretien avec Nicolas Surlapierre, commissaire de l'exposition from MACVAL Productions on Vimeo.